Conseils et prévention
Pour savoir quoi faire ou qui consulter pour améliorer ou protéger ma santé, celle de ma famille ou de mes proches.
Le vaccin utilisé dans le cadre du programme de vaccination au Québec protège contre les verrues génitales causées par les types 6 et 11 et les lésions du col de l’utérus causées par les types 16 et 18. Son rôle est de produire des défenses (anticorps) contre ces quatre types de VPH. Il ne peut pas entraîner l’infection par le VPH. Il n’offre pas de protection contre les autres ITS. Il existe un autre vaccin qui protège uniquement contre les types 16 et 18 du VPH. Par contre, ce vaccin n’est pas offert gratuitement.
Si une personne n’est pas déjà infectée par l’un des types de VPH contenus dans le vaccin, la protection contre les types qui causent les cancers du col est de près de 100
La protection du vaccin dure plusieurs années. Des études se poursuivent partout dans le monde pour évaluer la protection à long terme. Si nécessaire, une dose de rappel sera administrée plus tard afin que la protection soit maintenue.
Le programme de vaccination contre le virus du papillome humain (VPH) a débuté en septembre 2008 partout au Québec. Il vise les filles de 4e année du primaire, et un rattrapage en 3e secondaire pour les cinq premières années Il suffit pour le parent de retourner le formulaire de consentement qu’elle recevra de l’école.
C’est un vaccin sécuritaire. Son administration entraîne peu d’effets secondaires. Une réaction locale au site de l’injection (douleur, rougeur, sensibilité, gonflement) est l’effet secondaire le plus fréquent. D’autres malaises, comme de la fièvre, un mal de tête, des nausées, des vomissements, des insomnies ou des douleurs aux jointures peuvent aussi se manifester. L’application d’une compresse humide froide au site d’injection et la prise d’acétaminophène ou d’ibuprofène peuvent soulager ces symptômes.
Les réactions allergiques graves sont très rares. Si une réaction allergique grave devait se produire, elle débuterait dans les minutes qui suivent et la personne qui administre le vaccin peut traiter cette réaction. C’est pourquoi il est recommandé de demeurer sur place au moins quinze minutes après l’administration du vaccin. D’autres réactions plus rares ont été signalées, sans que l’on ait démontré qu’elles avaient été causées par le vaccin.
Non, car le vaccin ne protège pas contre tous les cancers du col. Le dépistage (test de Pap) est le seul moyen de détecter les cellules anormales dans le col utérin, lesquelles pourraient plus tard évoluer en cancer du col. Le test de Pap consiste en un examen des organes génitaux internes de la femme. Cet examen n’est pas nécessaire avant le début des relations sexuelles.
Contenu tiré et adapté de Vaccination contre le virus du papillome humain (VPH) «J’ai entendu parler du VPH», Santé et services sociaux Québec.
Dernière mise à jour: 2025-04-08