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Centre intégré universitaire
de santé et de services sociaux du Centre-Sud-de-l'Île-de-Montréal

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Alternatives à l'urgence

Il y a actuellement une grande pression sur le réseau de la santé. Il existe d’autres options que l’urgence :

Pour en savoir plus

Conseils et prévention

Conseils et prévention - Traumatisme cranio-cérébral léger (TCCL)

Description

Qu’est-ce qu’un TCCL, aussi appelé commotion cérébrale?

Le traumatisme craniocérébral léger (TCCL) ou la commotion cérébrale (CC) est une blessure invisible causée par un rapide mouvement de va-et-vient de la tête qui fait en sorte que le cerveau heurte les parois de la boîte crânienne.

Le TCCL/CC peut survenir à la suite d’un incident impliquant :

  • Un impact direct à la tête, ou
  • Un impact à toute autre partie du corps qui transmet une force impulsive à la tête

Pour en savoir plus sur les commotions cérébrales, consultez Québec.ca.

Symptômes

Que faire en cas de commotion cérébrale?

Si vous subissez un coup à la tête, vous pourriez avoir subi un traumatisme craniocérébral léger ou une commotion cérébrale (TCCL/CC). Il est important de surveiller l’apparition de symptômes.

Symptômes exigeant une évaluation médicale immédiate à l’urgence (911)

    • Perte ou détérioration de l’état de conscience
    • Confusion
    • Vomissements répétés
    • Convulsions
    • Maux de tête qui augmentent
    • Somnolence importante
    • Difficulté à marcher, à parler ou à reconnaitre les gens ou les lieux
    • Vision double
    • Agitation importante, pleurs excessifs
    • Problème de l’équilibre grave
    • Faiblesse, picotements ou engourdissement des bras ou des jambes
    • Douleur intense au cou

En présence de symptômes, respectez une période de repos de 48 heures afin de bien récupérer

    • Limitez vos activités aux besoins de la vie de tous les jours (s’habiller, faire la vaisselle, préparer un repas, etc.)
    • Évitez le repos complet au lit durant la journée
    • Limitez les activités intellectuelles (travail, routine scolaire, activités de loisirs, etc.) qui demandent de la concentration, de la réflexion et de la mémoire
    • Évitez l’exposition aux écrans (téléphone, tablette, ordinateur, téléviseur.) 
    • Ne pratiquez pas d’activités physiques, récréatives ou sportives
    • Éviter toutes les activités qui provoquent ou augmentent les symptômes
       

    Si vous présentez des symptômes dans les 48 heures après l’événement, consultez rapidement un médecin dans une clinique médicale ou à l’hôpital pour recevoir un diagnostic et l’accompagnement qui vous convient. Pour en savoir plus sur les signes et symptômes d’une commotion cérébrale consultez : Québec.ca

En l'absence de symptômes immédiats, respectez une période d’observation de 48 heures et surveillez l’apparition de symptômes

    • Ne participez pas à des activités physiques récréatives et sportives
    • Poursuivez les activités intellectuelles (travail, routine scolaire, activités de loisirs, etc.)
    • Demeurez vigilant quant au changement possible de votre état de santé

    Si vous ne développez pas de symptômes dans les 48 heures après l’incident, vous pouvez reprendre l’ensemble de vos activités intellectuelles, physiques et sportives.

    En tout temps, pour toute question sur votre santé ou celle d’un proche, communiquez avec Info-Santé en composant le 811. Pour en savoir plus sur les actions à prendre si vous subissez un coup à la tête, consultez Québec.ca.

Protection et prévention

Reprise des activités intellectuelles, physiques et sportives

Prévention des commotions cérébrales

  • La meilleure façon de prévenir les commotions cérébrales est de prévenir les incidents qui provoquent ces commotions, tels que les chutes ou les collisions impliquant des véhicules à moteur. Pour en savoir plus sur comment prévenir les commotions cérébrales, consultez Parachute.ca.

    Pour plusieurs aînés, la chute constitue l’événement déclencheur d'une transition de vie qui n'est pas toujours souhaitable. Elle peut mener à une perte d’autonomie ou de mobilité, à une fracture, à l’hébergement ou même au décès.

    Chaque année, le tiers des ainés de 65 ans et plus fait une chute. Plus on vieillit, plus les conséquences peuvent être graves. Pour en savoir plus sur la prévention des chutes chez les personnes ainées.

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Dernière mise à jour: 2024-07-09