1 157 personnes bienveillantes offrent leur temps, leur énergie et leur cœur pour faire vivre les projets du CCSMTL.
Pour elles comme pour nous, la Journée internationales des bénévoles est bien plus qu’un événement, c’est un hommage à toutes ces personnalités qui illuminent le quotidien de nos usagers et usagères, résidents et résidentes.
Parmi elles, Emmanuelle, Edith et Maxime mettent toutes la richesse de leur parcours au service des nôtres.
Alternatives à l'urgence
Il y a actuellement une grande pression sur le réseau de la santé. Il existe d’autres options que l’urgence :
Actualités
Bénévolat : de belles histoires et du cœur
D’une nouvelle culture à un nouvel engagement
Emmanuelle, 35 ans, est arrivée à Montréal en 2024 avec le désir d’explorer une nouvelle culture et d’apporter sa contribution précieuse à la communauté qui l’accueille.
Opticienne expérimentée, elle consacre une partie de son temps au bénévolat au Centre de jour de l’IUGM. Chaque vendredi, les personnes âgées peuvent ainsi bénéficier de sa présence, ainsi que de son soutien et son accompagnement.
En seulement quatre mois d’engagement, elle cumule plus de 100 heures de bénévolat, toutes révélatrices de sa générosité envers les usagères et usagers.
Sa motivation lui vient des moments passés auprès de sa grand-mère en maison de retraite, en France. « J’ai constaté l’isolement de nombreuses personnes âgées », partage-t-elle avec sincérité.
Pour Emmanuelle, l’engagement bénévole n’est pas une simple activité, c'est l’occasion de renforcer certaines de ses qualités, comme l’empathie et la patience.
Malgré les défis, comme les symptômes de la maladie d’Alzheimer chez certaines personnes âgées, elle a trouvé des stratégies efficaces pour les calmer et les divertir :
« Avec les personnes âgées, surtout celles atteintes de la maladie d’Alzheimer, il faut rester patiente et les soutenir en respectant leur rythme. »
En plus de lui permettre ses compétences professionnelles et ses qualités personnelles, son engagement bénévole est aussi source d’une immense satisfaction, et de relations authentiques avec les usagers et usagères.
« Donner de son temps, c’est offrir une part de sa générosité sans rien attendre en retour. C’est une précieuse leçon de vie. »
Une voie vers l’inclusion et la confiance
L’intégration peut être un véritable défi pour celles et ceux qui viennent d’autres horizons culturels et géographiques. C’est ce qu’a vécu Edith, psychopédagogue originaire du Mexique, qui a découvert dans le bénévolat une voie pour surpasser ses propres difficultés tout en éprouvant le sentiment profond d’être utile aux autres.
Arrivée au Canada il y a quatre ans, elle a dû relever divers obstacles, notamment l’apprentissage de la langue. « Je crois que la maîtrise de cette langue est un apprentissage sans fin. », confie-t-elle.
Un an et demi après le début de son apprentissage du français, Edith s’est engagée bénévolement dans la distribution de café et l’organisation d’activités de loisirs sur les unités psychiatriques de l’Hôpital Notre-Dame.
« L’idée de faire du bénévolat dans un hôpital me fascinait », confie-t-elle. Forte d’une expérience en pharmacie dans un hôpital au Mexique, Edith se sentait à l’aise dans cet environnement.
Alors qu’elle redoutait souvent de ne pas être bien comprise, elle a vite constaté qu’un sourire ou un simple bonjour pouvaient des liens sincères avec les autres gens autour d’elle. Ces petits gestes simples ont ouvert la voie à des interactions authentiques, et renforcé ses capacités à communiquer efficacement.
« L’essence du volontariat ne réside pas seulement dans le fait d’apporter son aide aux autres, mais aussi dans la possibilité de mieux se connaître.»
Aujourd’hui, Edith compte 130 heures de bénévolat. Fière de son parcours, elle est fermement convaincue que chaque geste compte et que même les contributions les plus modestes peuvent avoir un impact positif sur les autres :
« J’ai foi en l’idée que lorsqu’une personne traverse des moments difficiles dans sa vie, elle apprécie toute la compagnie et le soutien que l’on peut lui offrir. »
Une histoire d’implication pour la jeunesse
Depuis 2022, Maxime consacre chaque mois un moment à un jeune suivi par le Programme jeunesse. Loin d’être anodin, ce choix découle de la volonté de Maxime de redonner ce qu’il a reçu et d’offrir une écoute bienveillante aux jeunes en recherche de stabilité et de repères dans leur vie.
Arrivé au Québec à l’âge de 18 ans pour y poursuivre ses études en économie, Maxime a trouvé sa voie dans les données et l’intelligence artificielle. Aujourd’hui conseiller dans une grande entreprise canadienne, il jongle entre ses responsabilités professionnelles et son bénévolat avec une impressionnante adresse!
Il se confie :
« Mon parcours m’a offert des opportunités que d’autres n’ont pas toujours eues. J’ai toujours voulu m’engager dans le bénévolat, mais les études et le travail rendaient cela compliqué. Puis, une rencontre avec quelqu’un du domaine social m’a fait entrevoir les besoins des jeunes. C’était l’occasion pour moi de m’impliquer, de partager un peu de stabilité, de donner de mon temps. »
Pour Maxime, l’engagement va au-delà du lien. C’est une présence rassurante, presque fraternelle, qui résonne comme un véritable repère : « Ces jeunes n’ont parfois pas de cadre stable, et pouvoir être là, même pour de petits moments, c’est offrir un ancrage, une continuité dans leur vie. »
Dans cette expérience humaine, Maxime réalise qu’il ne donne pas seulement de son temps : il reçoit aussi des leçons de vie. « Voir la résilience de ces jeunes, leur capacité à s’accrocher malgré les difficultés, c’est incroyablement inspirant. Ça m’apporte une perspective différente et ça renforce mon empathie. » Cette interaction lui offre des moments de réflexion profonde et d’humilité, lui rappelant l’importance des gestes simples et de la persévérance.
Maxime encourage chacun à envisager le bénévolat comme un geste essentiel, accessible à tous.
« Nous avons tous vécu des périodes difficiles, mais ces jeunes traversent ces défis dans des contextes souvent instables. Offrir un peu de son temps, c’est leur montrer que des gens croient en eux, que l’espoir est réel. Même si le chemin est parfois rude, ils peuvent voir qu’ils ne sont pas seuls et que, malgré les obstacles, il y a du positif. »
Merci à Emmanuelle, Edith, Maxime et l’ensemble de nos bénévoles, pour leur présence et leur générosité. Votre présence illumine nos installations, comme le quotidien de nos usagers et usagères et de nos équipes.
Auteur : Service du bénévolat