De nature altruiste, Amélie avait d’abord choisi de faire ses études en psychologie. Mais elle s’est vite rendu compte qu’il lui manquait un côté plus humain, plus tangible à sa formation. C’est ainsi qu’elle a décidé de prendre la voie des soins infirmiers. Après avoir travaillé pendant une année en pédiatrie à l’Hôpital de Montréal pour enfants, notre incroyable infirmière s’est dirigée vers une clientèle tout aussi jeune, mais plus marginalisée. Depuis huit ans maintenant, Amélie travaille auprès de garçons âgés entre 10 et 18 ans au Centre de réadaptation pour les jeunes en difficulté d’adaptation du Mont-Saint-Antoine.

De la gestion des médicaments jusqu’à la préparation des bilans de santé, en passant par l’enseignement, on peut dire que les journées d’Amélie se suivent, mais ne se ressemblent pas. « J’ai vraiment une très grande autonomie, je peux construire mes journées comme je le veux, ce qui me permet de prendre un peu plus mon temps lorsque c’est nécessaire », souligne-t-elle. Avec une clientèle plus vulnérable, avoir le temps de prendre son temps est un indispensable. D’ailleurs, Amélie, comme toute l’équipe, a développé un beau lien avec les jeunes du site. « On les voit régulièrement, on se promène sur le site, on les connaît bien. Les suivis sont donc plus réguliers. Ça me permet de faire beaucoup d’éducation sur des sujets qui ont parfois été négligés dans leur vie », explique-t-elle. Empathie, douceur et écoute font partie des «super» pouvoirs qu’Amélie déploie au quotidien!

Quand on lui demande ce qu’elle préfère de sa profession, elle répond sans hésitation que c’est les contacts humains et le sentiment d’accomplissement d’avoir fait une différence. Son milieu de travail est aussi un grand facteur qui contribue à son épanouissement professionnel. « On a vraiment des bons liens avec les médecins et les intervenants. Ils nous font confiance et c’est réciproque. Ça nous donne une belle autonomie qui nous permet de prendre confiance en nous et de nous développer sur le plan professionnel ».