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Centre intégré universitaire
de santé et de services sociaux du Centre-Sud-de-l'Île-de-Montréal

Centre intégré universitaire de santé et de services sociaux du Centre-Sud-de-l'Île-de-Montréal

Vaccination contre la rougeole  

Des cas de rougeole ont récemment été confirmés au Québec, dont plusieurs à Montréal. Dans le contexte d’une hausse du nombre de cas, la Santé publique rappelle que la vaccination demeure le meilleur moyen de se protéger contre la maladie. 

Pour en savoir plus sur la vaccination

Actualités

C’est la semaine des infirmiers et des infirmières : Sylvie Bernard, incroyable infirmière au Centre d’hébergement Paul-Bruchési

Avec plus de 36 années d’expérience auprès des personnes âgées, Sylvie Bernard a incontestablement été aux premières loges pour suivre l’évolution de la profession d’infirmière, plus particulièrement dans les centres d’hébergement. Au début des années 80, elle entame sa carrière comme préposé aux bénéficiaires, tout en poursuivant des études, de soir, pour devenir infirmière. Lorsqu’elle reçoit son diplôme, notre incroyable infirmière obtient un poste en gérontologie à l’Hôpital Saint-Luc.

Les divers changements administratifs dans le réseau de la santé amènent son équipe et ses résidents à être relocalisés au Centre d’hébergement Paul-Bruchési. « Je suis quelqu’un qui aime la stabilité de nature. Notre centre est petit, ça fait qu’on finit par connaître tout le monde, autant le personnel que les résidents. On est comme une petite famille!», nous dit-elle.

Si elle a vu son rôle changer au fil des années, Sylvie a aussi observé un changement dans la clientèle. « À l’époque, les personnes qui entraient en centre d’hébergement n’avaient pas de diagnostics aussi complexes qu’aujourd’hui. Ça change beaucoup la façon dont on travaille », souligne-t-elle. Visite aux résidents, évaluation, gestion, formation et rédaction ne sont que quelques aspects d’une journée typique. « On doit porter de nombreux chapeaux dans notre profession. On devient le lien pivot entre le résident et tous les soins connexes qui doivent être orchestrés autour de lui. » Sylvie souligne d’ailleurs le rôle primordial de ses collègues. « Avec les problèmes cognitifs et les diagnostics plus complexes de nos résidents, il faut être très attentif au moindre changement de comportement, qui pourrait être un signe de problèmes plus graves. Les préposés aux bénéficiaires sont souvent nos yeux sur le terrain. La collaboration est vraiment essentielle .»

Une période sans précédent

La pandémie que nous vivons actuellement a d’ailleurs mis en lumière toute la valeur du travail d’équipe et de l’entraide. Sylvie, qui a travaillé dans la zone chaude de la résidence et qui, elle-même, a contracté la COVID-19, est maintenant de retour au travail après un arrêt forcé de deux semaines. Quand on lui demande lequel de ses « super » pouvoirs est le plus utilisé, elle nous répond sans hésitation : la polyvalence! « Encore plus aujourd’hui, on doit être flexible et s’adapter à la situation .»