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Centre intégré universitaire
de santé et de services sociaux du Centre-Sud-de-l'Île-de-Montréal

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Vaccination contre la rougeole  

Des cas de rougeole ont récemment été confirmés au Québec, dont plusieurs à Montréal. Dans le contexte d’une hausse du nombre de cas, la Santé publique rappelle que la vaccination demeure le meilleur moyen de se protéger contre la maladie. 

Pour en savoir plus sur la vaccination

Actualités

Infirmière en dépendance : au-delà des apparences

Tous les chemins mènent à soi

Actualite_Pauline Doassans-Carrerre

Quand elle était enfant, Pauline Doassans-Carrerre se disait qu’une fois grande, elle serait soit serveuse, soit infirmière. Si ces deux professions semblent éloignées,

elles ont en commun ce désir d’être auprès des gens, de faire en sorte qu’ils se sentent bien. Elle deviendra finalement infirmière clinicienne.

Son parcours débute en neurochirurgie, un milieu où elle peut mettre en pratique ses nouveaux apprentissages techniques. Elle poursuit en explorant différentes branches de la chirurgie, les soins palliatifs, la cardiologie, la pneumologie et l’oncologie.

« J’aime le changement, découvrir et apprendre. Le métier d’infirmière me permet ça. »

Souhaitant développer davantage le côté relationnel de sa profession et se rapprocher des usagers et usagères, elle s’est dirigée vers le milieu de la dépendance il y a quelques mois. Ce fut un coup de cœur instantané! Bien que ce milieu l’ait toujours captivée, elle hésitait à s’y aventurer. Pourtant, elle est sur son X dans son rôle d’infirmière clinicienne assistante au supérieur immédiat (ICASI) à l’urgence dépendance.

Sans regret, elle aurait même souhaité arriver plus rapidement en dépendance : « Il y a tellement de possibilités en soins infirmiers, il faut bien se connaitre et oser aller vers ce que l’on est. »


Un milieu qui élève, professionnellement et personnellement

Le métier d’infirmière en dépendance requiert beaucoup d’empathie, d’ouverture d’esprit et d’acceptation de l’autre.

Pauline explique, « On a une belle autonomie, on nous fait beaucoup confiance, mais en même temps, le support est là. » En effet, Pauline peut compter sur le soutien de l’équipe de professionnel.le.s multidisciplinaires. 

Le quotidien de l’équipe est très varié : chaque usager ou usagère est unique. Il faut savoir s’adapter et comprendre la complexité de son parcours lorsqu’il ou elle se présente à l’urgence. D’abord, une première admission est réalisée par l’infirmier ou l’infirmière, qui évalue la santé physique et mentale et ce que l’usager ou l’usagère vient chercher. Un éducateur ou une éducatrice fait également son évaluation et tout est mis en commun en vue de la visite du médecin.

Il est possible de rester un ou deux jours à l’urgence : en plus du soutien physique et mental, des outils proposés, on laisse les usagers et usagères se reposer, prendre du mieux.

 « C’est à force de nous voir, à force de dire “je t’écoute et je t’entends”, qu’on peut créer un questionnement “est-ce que j’aurais besoin d’arrêter de consommer? ” C’est ça qu’on crée à l’urgence dépendance, vraiment. »

Depuis son arrivée, Pauline, en collaboration avec son équipe, a mis en place un groupe de discussion permettant aux usagers et usagères de bénéficier d’échanges et de soutien. En plus d’enrichir son parcours professionnel, son rôle lui a permis de grandir personnellement « C’est ce qui me raccroche à l’urgence dépendance et à la gestion de dépendance : on voit ce que des personnes peuvent vivre et ça nous permet d’être moins jugeant, ça nous pousse à porter un regard intérieur et autant sur le monde, on voit la vie différemment. »

À écouter Pauline Doassans-Carrerre, nous sommes convaincues de l’importance de son rôle et de ce que le milieu de la dépendance lui apporte au quotidien.


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