Il y a quelques semaines, le CCSMTL, en collaboration avec l’Institut de la pertinence des actes médicaux (IPAM) a mis en place une nouvelle clinique musculosquelettique, faisant de notre organisation le 8e site pilote de cette initiative. Pour bien comprendre les particularités de ce projet et ce qui le rend si intéressant, nous avons rencontré Marc-André, physiothérapeute à l’Hôpital Notre-Dame depuis cinq ans et l’un des premiers professionnels à rejoindre la clinique.
Améliorer l’accès aux soins
La clinique, présente à l’Hôpital Notre-Dame et à l’Hôpital de Verdun, permet d’offrir aux patients et patientes en attente de consultation avec un ou une médecin
spécialiste pour un trouble musculosquelettique, une évaluation réalisée par un ou une physiothérapeute. Si nécessaire et pertinent sur le plan clinique, cette première consultation est suivie d’un plan de traitements en physiothérapie pouvant s’échelonner sur 10 séances.
À la fin du traitement, si les objectifs sont atteints et que le patient ou la patiente présente une amélioration significative, son nom peut être retiré de la liste d’attente. Une bonne nouvelle pour ceux et celles qui s’y trouvent parfois depuis plusieurs années.
« Dans les autres établissements où ça a été implanté, la liste a diminué de 30 à 40 % », se réjouit Marc-André.
Une réalisation impressionnante! L’objectif de la clinique est de donc de garantir une prise en charge effectuée par le bon professionnel, au bon moment.
Faire rayonner la profession de physiothérapeute
Marc-André ne cache pas son enthousiasme : « Le projet m’a beaucoup parlé, car souvent, lorsqu’on prend en charge un patient ou une patiente, on se trouve limité. Si l’on estime que la personne n’est pas au bon endroit au bon moment, nos choix sont restreints. ».
Il a été immédiatement séduit par le projet, à la fois pour son caractère novateur, mais surtout pour la valorisation de l’expertise et de l’opinion professionnelle des physiothérapeutes. Il explique : « J’ai été agréablement surpris de l’arrivée du projet et de pouvoir y participer! Je crois que j’étais destiné à faire ça! ». Quand on lui demande ce que cela prend pour être un.e bon.ne physiothérapeute, Marc-André nous parle d’abord de l’importance d’une approche centrée sur l’écoute : « Quand la personne se sent écoutée, cela crée un lien thérapeutique et lui permet de mieux adhérer au plan de traitement s’il y a lieu ». Dans son rôle à la clinique musculosquelettique, il doit aussi faire preuve d’une grande capacité d’analyse et d’un esprit décisionnel vif : « Il est essentiel de pouvoir déterminer rapidement si la personne peut améliorer sa condition grâce à la physiothérapie. »
Quand Marc-André envisage l’avenir de sa profession, il considère qu’en améliorant l’accessibilité aux soins, comme c’est le cas de la clinique musculosquelettique, les gens pourront découvrir la physiothérapie : « Plus les gens auront la possibilité d’en faire l’expérience, plus la profession pourra rayonner ». Le travail remarquable des physiothérapeutes, où qu’ils et elles pratiquent gagne définitivement à être connu.
À tous et toutes les physiothérapeutes qui jouent un rôle essentiel au sein de notre organisation : merci de tout cœur! Votre expertise et votre leadership sont inestimables.
Engagez-vous!
Nous sommes à la recherche de professionnels ou professionnelles engagé.e.s. Consultez nos offres d'emplois en cliquant ici.