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Centre intégré universitaire
de santé et de services sociaux du Centre-Sud-de-l'Île-de-Montréal

Centre intégré universitaire de santé et de services sociaux du Centre-Sud-de-l'Île-de-Montréal

Vaccination contre la rougeole  

Des cas de rougeole ont récemment été confirmés au Québec, dont plusieurs à Montréal. Dans le contexte d’une hausse du nombre de cas, la Santé publique rappelle que la vaccination demeure le meilleur moyen de se protéger contre la maladie. 

Pour en savoir plus sur la vaccination

Actualités

La physiothérapie, une passion qui se transmet

Impossible de terminer le mois de mai sans faire un clin d’œil aux physiothérapeutes, dont la profession est à l’honneur ce mois-ci. Nous sommes donc allées à la rencontre de Maria Fernanda Vocos, physiothérapeute au Centre de réadaptation Lucie-Bruneau depuis 2010, et de ses stagiaires Cato et Geneviève.

La spécialisation par l’expérience

Si l’on devait illustrer le métier de physiothérapeute en quelques mots, ce serait « L’union fait la force ». C’est en collaboration avec d’autres professionnels et professionnelles — ergothérapeutes, orthophonistes, nutritionnistes, et bien d’autres — que les physiothérapeutes évaluent les besoins des usagers et usagères avant leur prise en charge. 

Dans son travail au quotidien, Maria aide ses usagers et usagères allant des jeunes adultes aux personnes âgées à améliorer leur autonomie fonctionnelle ou à retarder l’évolution de leurs maladies. Concrètement, Maria détecte les besoins et soulage ses patients et patients grâce à des exercices physiques, des thérapies aquatiques, des initiatives comme les chiens Mira, et beaucoup d’ingéniosité.

« Je trouve les solutions parfois en une minute, à la vue de la personne je sais en même temps ce dont elle a besoin » relate-t-elle

Au Québec et dans certains autres pays, les physiothérapeutes reçoivent une formation généraliste de 5 ans et se spécialisent au cours de leur pratique en fonction des maladies ou pathologies qu’ils et elles traitent. 

Si, avec l’expérience, Maria s’est spécialisée dans le traitement des maladies neuromusculaires, c’est qu’elle a le goût du défi. Pour elle, les maladies neuromusculaires n’ont pas de profil type, diffèrent d’une personne à l’autre et l’obligent à persévérer dans la recherche, ce qu’elle ne se lasse pas de faire. 

« Ce sont des maladies qui sont un défi pour moi, c’est comme un puzzle, même s’il y a deux patients avec la même maladie, ils n’auront pas le même profil. Et j’aime repousser mes limites ». 

Une passion qui se transmet

L’empathie, l’envie d’aider et de trouver des solutions sont pour Maria les qualités indispensables des physiothérapeutes.  

De son côté, c’est aussi l’envie d’avoir un impact dans la vie personnelle et sociale de ses usagers et usagères qui l’anime, dans ce rôle qu’elle exerce avec amour et dévouement depuis maintenant 13 ans. 

« Au départ, je voulais être médecin. Mais la proximité avec la personne soignée, le fait de voir son évolution et la joie de savoir qu’on a apporté un soulagement à sa vie et à celle de ses proches m’ont amenée à devenir physiothérapeute et me rendent fière. »

Même si aujourd’hui la profession a pris un virage technologique à 180 °, avec notamment des accompagnements en ligne, le contact direct avec ses usagers et usagères et l’aspect humain de sa profession restent ce qu’elle préfère.

Cette passion, et son expérience, elle n’hésite pas à les transmettre à la jeune génération de physiothérapeutes — qu’elle prend sous son aile dans le cadre de stages. 

Nous avons eu le plaisir de rencontrer et d’assister à une simulation de porte-personne pour l’aquagym avec Cato Coppejeans, venue de Belgique et Geneviève Bernatchez-Lavallée. Chez ces deux futures physiothérapeutes en fin de formation, l’amour du métier est visiblement déjà bien ancré! 

À toutes et tous les physiothérapeutes de notre belle organisation, merci de changer la vie de nos usagers et usagères, et de leurs proches. 

Nous vous souhaitons une belle fin de mois de la physiothérapie