Souvent, quand on pense COVID-19, c’est l’image des équipes sur la ligne de front qui nous vient à l’esprit. Cependant, comme on le sait, toutes les équipes sont essentielles et mises à profit pour prêter main-forte durant cette situation de crise. Parmi ces équipes se trouve celle de la pharmacie qui compte 160 employés.
Anticiper les actions à mettre en œuvre pour prévoir des inventaires suffisants, assurer une gestion impeccable de la médication selon la situation de la pandémie, veiller au transport et aux approvisionnements, voilà le quotidien des équipes de la pharmacie.
La planification rigoureuse et agile
« Ce qui est primordial dans la situation que nous vivons, c’est d’assurer un approvisionnement en continu et constituer des réserves suffisantes de médicaments sans perte », mentionne Visal Uon, chef du département de pharmacie. M. Uon conseille les équipes, il analyse les médicaments disponibles auprès des fournisseurs et planifie les achats pour les cinq pharmacies. Il a une compréhension fine du marché et agit habilement selon la disponibilité des médicaments requis pour soigner nos diverses clientèles.
Iman Jundi, pharmacienne aux soins intensifs à l’Hôpital Notre-Dame, est impressionnée par la façon dont les équipes ont repensé le travail. Au départ, il y a eu la mise en place des suivis à distance avec l’équipe de soins pour minimiser l’utilisation des ÉPI dans les zones chaudes, ensuite la réorganisation des tâches des pharmaciens pour limiter le travail infirmier.
En temps de pandémie : réaménagement des espaces de travail et rituels obligatoires
Pandémie oblige, avant même d’accéder à la pharmacie principale, un réaménagement de l’environnement a été effectué afin que chacun puisse systématiquement se laver les mains. Désinfectés selon les consignes recommandées, les bureaux ont été espacés et le port du masque est maintenant généralisé.
Une distribution à la fois créative et pratique
Avant la COVID-19, les médicaments étaient envoyés dans des caissettes et par chariot aux unités de soins. Maintenant, ils sont distribués dans des sacs hermétiques individuels pour chaque patient, par étage et par unité. On diminue ainsi les risques de contamination.
À l’IUGM, les pharmaciens ont changé certaines pratiques afin de permettre aux équipes sur le terrain de se consacrer pleinement aux soins. « Nous avons décidé de pousser plus loin la préparation des piluliers, ça nous demande plus de travail, mais nous sommes convaincus que les infirmières ont ainsi plus de temps pour les résident. », affirme Stéphanie Guénette, chef adjointe services pharmaceutiques, opérations et technologies de l’information
De nouvelles unités à desservir
Les pharmacies de notre CIUSSS ont répondu « présent » quand il fut temps de fournir les équipes médicales des sites non traditionnels. Ne redoutant pas les défis, l’équipe a mis en place différents circuits pour optimiser la distribution des médicaments au Pavillon Ross de l’ancien Hôpital Royal-Victoria, l’Hôtel SAPA (pour la clientèle issue de ressources intermédiaires (RI) et de ressources privées pour aînés (RPA)) ou encore fournir l’annexe à l’Hôpital de Verdun et les nombreuses zones chaudes.
L’importance cruciale d’une gestion rigoureuse des médicaments
Tout comme pour l’ÉPI, la gestion de la médication a une importance capitale. Tout est mis en œuvre afin de diminuer les pertes des médicaments aux différentes phases. De la même façon, une gestion rigoureuse des « retours » est appliquée.