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Centre intégré universitaire
de santé et de services sociaux du Centre-Sud-de-l'Île-de-Montréal

Centre intégré universitaire de santé et de services sociaux du Centre-Sud-de-l'Île-de-Montréal

Vaccination contre la rougeole  

Des cas de rougeole ont récemment été confirmés au Québec, dont plusieurs à Montréal. Dans le contexte d’une hausse du nombre de cas, la Santé publique rappelle que la vaccination demeure le meilleur moyen de se protéger contre la maladie. 

Pour en savoir plus sur la vaccination

Actualités

Un programme prometteur pour prévenir le proxénétisme

Le volume d’infractions liées au proxénétisme a bondi au Québec au cours des dernières années. Si de nombreux programmes de prévention pour lutter contre ce fléau existent, ils s’adressent majoritairement aux jeunes filles, les principales victimes.

Aucune activité ou programme n’existait pour les jeunes hommes – pourtant auteurs des infractions – autres que les programmes traditionnels d’éducation à la sexualité.

Nathalie Gélinas, éducatrice en Centre jeunesse, aujourd’hui APPR au CIUSSS, savait qu’il fallait agir auprès des jeunes hommes à risque, particulièrement auprès des jeunes contrevenants.

Par le biais de l’Institut Universitaire Jeunes de difficultés (IUJD), Nathalie Gélinas, René-André Brisebois, ainsi qu’une foule de partenaires, dont L’Anonyme, et Pacte de Rue, ont bâti l’activité clinique ACTES.

La particularité du programme? Ce sont ses expert.e.s-consultant.e.s.

Des universitaires? Des criminologues? Des juristes? Non.

L’équipe a plutôt fait appel à cinq ex-jeunes contrevenants qui voulaient réellement faire la différence.

Des hommes aujourd’hui adultes, qui ont connu le milieu des gangs, de la criminalité, de l’argent facile, de la rue… Mais aussi les Centres jeunesse, la prison et même le pénitencier pour certains. Chacun connaissait de près ou de loin le milieu du proxénétisme.

Un passé difficile

Édouard et Andrès font partie de ces experts qui ont travaillé à développer ACTES.

Plongés dans le milieu criminel à un très jeune âge, ils ont tous les deux réussi à s’en sortir avec du temps, de la réflexion et beaucoup d’efforts.

Qui de mieux placé pour parler aux jeunes, que ceux qui sont passés par le même chemin? C’était la clef pour Nathalie Gélinas, Mathilde Turcotte, chercheuse au projet, ainsi que pour tous les partenaires au projet.

Une partie d’ACTES, c’est notamment de faire voir et comprendre aux jeunes contrevenants les nombreuses et graves conséquences qui les attendent, et ce, avant qu’ils ne s’impliquent dans ces activités.

Avant qu’ils ne plongent, et qu’ils se fassent « prendre ».  

« Parce que tu finis toujours par payer le prix. Tu ne sais pas quand tu vas payer, mais tu finis toujours par payer », explique Édouard en entrevue.

« Oui, tu fais de l’argent beaucoup d’argent quand tu fais des crimes… Mais est-ce que tu es prêt à payer le prix? L’angoisse, l’anxiété, la crainte de te faire tirer dessus à chaque instant, la paranoïa… Le trauma que ça cause [la vie dans les gangs], est-ce que ça vaut la peine? », insiste Andrès.

C’est un peu ce qu’ils essaient de transmettre, à travers les 7 courts métrages d’ACTES présentés aux jeunes.

Présentée trois fois en centres jeunesse, l’activité semble réellement porter ses fruits.   

Les résultats surprennent, les jeunes s’ouvrent, s’intéressent et se questionnent, même si certains étaient réticents au départ.

Les ateliers ont permis de déceler des jeunes à risques, de leur offrir de l’aide.

L’activité clinique prend aujourd’hui de l’ampleur.

Le volet Recherche, plus précisément l’évaluation des impacts auprès des jeunes est en cours. 

Des animations pourraient avoir lieu notamment dans la région de Québec et de l’Outaouais au cours de l’été. 

L’équipe souhaite que ACTES résonne également chez les jeunes à l’extérieur de la Métropole et puisse soutenir les intervenants à travers la province.  

ACTES : Bande annonce

Un document audiovisuel de grande qualité, captivant, et financé par la Fondation des jeunes contrevenants.

Les films sont accompagnés de discussions avec les animateurs.

Article du Journal de Montréal : Lutte au proxénétisme: d’ex-criminels partagent les côtés obscurs de leur passé pour sensibiliser de jeunes délinquants à risque de sombrer dans la criminalité

Découvrez cet article du Journal de Montréal : https://www.journaldemontreal.com/2024/03/02/lutte-au-proxenetisme--dex-criminels-partagent-les-cotes-sombres-de-leur-passe-pour-sensibiliser-de-jeunes-delinquants-a-risque-de-sombrer-dans-la-criminalite

Pour éviter que des adolescents délinquants se tournent vers le proxénétisme, d’ex-criminels maintenant réhabilités partagent les côtés sombres de leur passé dans le cadre d’un programme de prévention qui a fait ses preuves et qui va même s’étendre ailleurs au Québec, où le recrutement s’active.

Entrevue TVA Nouvelles : Exploitation sexuelle des mineurs : d'ex-jeunes délinquants impliqués dans une initiative du CIUSSS du Centre-Sud-de-l'Île-de-Montréal

Visionnez l'entrevue : https://www.tvanouvelles.ca/videos/6348160036112

Le 1er mars, Nathalie Gélinas, Édouard et Andrès étaient au micro de QUB Radio pour parler du programme :