On dit souvent que travailler dans le réseau de la santé et des services sociaux est une vocation. Pour Julie Sigouin, c’est avant tout une histoire de famille.
Quand elle était petite, elle a vu sa mère, Lise Belzile, tout donner pour ses patient.e.s. Plusieurs de ses tantes sont aussi devenues infirmières.
De 1960 à 1963, sa maman Lise a étudié à l’école des infirmières du pavillon Mailloux, à l’Hôpital Notre-Dame. Sa chambre était située au 2e étage du pavillon.
Par la suite, elle a travaillé dans le département de chirurgie thoracique du 4e étage du pavillon Deschamps, toujours à l’Hôpital Notre-Dame.
Tout sa vie, elle l’a dédiée à aider les autres. Puis, elle a eu deux enfants, les amours de sa vie.
Julie se rappelle que quand elle était petite, elle habitait dans le quartier de l’Hôpital Notre-Dame.
« Je faisais beaucoup d’otites. Pour faire passer le temps à l’urgence, maman nous emmenait voir sa chambre d’étudiante. »
Aujourd’hui, Julie est infirmière clinicienne au Plan ministériel sur les troubles neurocognitifs majeurs.
Un plan qui lui tient à cœur, surtout que sa maman vit avec des troubles neurocognitifs.
« Elle s’occupe bien de moi, ma Julie. Elle prend rendez-vous pour les médecins. Elle m’aide dans tout. »
Une belle façon de redonner tout ce que sa mère lui a transmis.
« La clientèle âgée est vraiment ma clientèle chouchou. Les personnes âgées ont tant à nous apprendre si on prend le temps de les écouter et de les aider. »
Lise est retournée il y a quelques jours dans les locaux de l’Hôpital Notre-Dame pour revoir sa chambre d’étudiante et se souvenir de ses premiers pas d’infirmière.
Sur le chemin, elle a croisé Isabelle, travailleuse sociale en santé mentale et Benjamin, ergothérapeute. Tous deux qui travaillent désormais ce qui était il y a plusieurs années, sa chambre d’étudiante. Découvrez en plus dans cette vidéo :