La semaine dernière, vous avez pu découvrir deux infirmières cliniciennes du CLSC Saint-Louis-du-Parc.

Poursuivons notre découverte de la profession infirmière de la première ligne à travers les témoignages de Laura Forget, Mireille Deschênes et Yasmine Abouelouafa, infirmières cliniciennes au GMF-U Verdun!

En GMF, les infirmier.ère.s clinicien.ne.s travaillent de concert avec les médecins afin de répondre aux besoins de la population.

Une relation privilégiée avec les patient.e.s

Laura Forget est infirmière depuis 5 ans. Il y a deux ans, elle a choisi de se tourner vers la première ligne.

« Je voulais comprendre ce qu’est la profession infirmière en première ligne.

Quand je travaillais à l’hôpital, j’entendais peu parler des possibilités qu’on avait en clinique.

Ce que j’aime ici, c’est qu’on peut vraiment suivre nos patient.e.s sur le long terme. On développe une vraie relation et un lien de confiance. »

Laura souhaite poursuivre ses études et devenir IPS.

Travailler dans un GMF-U lui a permis de développer ses compétences et d’aborder plus sereinement sa maîtrise.

« On travaille beaucoup avec les médecins et ça nous permet de nous développer énormément. On nous pousse toujours pour qu’on travaille notre jugement et notre analyse critique. On a aussi beaucoup d’autonomie et ça c’est vraiment le fun pour continuer d’apprendre! »

Autonomie et collaboration

Mireille est infirmière depuis 7 ans.

Elle a travaillé en CLSC aux soins à domicile avant d’arriver au GMF-U de Verdun.

« C’est un milieu stimulant et varié dans lequel on a beaucoup d’autonomie. Nos connaissances sont de plus en plus mises à profit pour la population et ça permet de dégager du temps aux médecins. On apprend à diriger nos patient.e.s vers le ou la bonne professionnelle au bon moment », nous confie Mireille, infirmière clinicienne.

Repousser les limites de notre profession

Yasmine est infirmière clinicienne depuis près de 10 ans.

Il y a quelques mois, elle arrivée au GMF-U de Verdun. « Ici, on voit plein de choses, c’est vraiment varié et ça permet de pousser notre profession à ses limites. Il y a des résident.e.s dans notre GMF-U. Les médecins sont déjà habitué.e.s à répondre aux questions. On est donc à l’aise de poser des questions pour continuer d’apprendre. Je voulais pouvoir jongler entre ma vie personnelle et ma profession d’infirmière, et travailler ici me le permet. »

Un grand merci à nos trois infirmières cliniciennes d’avoir pris le temps de nous expliquer leur rôle.

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