Redonner du sens aux gestes du quotidien
L’ergothérapie en CHSLD
Saviez-vous que 15 ergothérapeutes travaillent dans nos 17 CHSLD?
L’ergothérapeute aide votre proche à rester le plus autonome possible dans ses activités quotidiennes, en adaptant son environnement et en proposant des outils pratiques.
Concrètement, ses actions sont :
- Évaluer et adapter la chambre pour le confort et la sécurité (ex. : prévenir les chutes)
- Aider à maintenir l’autonomie pour les gestes du quotidien (ex. : manger, s’habiller, se laver, etc.)
- Recommander et ajuster des aides techniques (ex. : fauteuils adaptés, ustensiles faciles à utiliser)
- Prévenir et traiter les problèmes liés aux plaies de pression (ex. : la position au fauteuil)
- Offrir un soutien en fin de vie pour améliorer le confort
- Travailler avec l’équipe pour assurer une bonne qualité de vie
Un ergothérapeute fait une première évaluation des besoins de chaque résident au maximum 30 jours après l’admission. Ensuite, l’équipe fait appel à un ergothérapeute lorsque la situation du résident le requiert.
Elles le disent dans leurs mots...
Julie Lagacé, ergothérapeute au CHSLD Manoir de Verdun :
Travailler en CHSLD...
« J’ai choisi le CHSLD parce que c’est là que l’on voit le plus clairement l’impact concret de notre rôle : rendre le quotidien plus doux, plus simple et plus humain. »
À propos de l’autonomie...
« Pour moi, l’autonomie, c’est la liberté de rester acteur de sa propre vie malgré les limites que l’on peut rencontrer. »
Julie Tramblay-Fortin, ergothérapeute au CHSLD Paul-Émile-Léger :
Travailler en CHSLD...
« J’ai choisi de travailler en hébergement pour suivre des gens à plus long terme et pour rectifier le tir plus facilement quand c'est requis, car la clientèle est disponible et sur place. J’apprécie aussi la présence d'une équipe interdisciplinaire en continu, l'autonomie professionnelle et l'accès à des partenaires extérieurs lorsque requis. »
À propos de l’autonomie...
« Pour moi, l’autonomie dépasse largement le fait d'utiliser ses capacités, surtout quand elles sont limitées. C'est une façon d'exercer son autodétermination même si les capacités résiduelles sont réduites. C'est une façon de maintenir les activités qu'on aime, avec ou sans aménagement ou adaptation. De façon élargie, c'est aussi une forme de dignité quand l'entourage continue d'inclure la personne, de lui proposer des choix ou juste de lui parler même quand elle ne peut plus répondre. »